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FÊTE DE SAINT-JEAN À BAZAS

 

En 1283, Edouard 1er, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, concède le droit de recevoir un taureau à l’évêché. Pendant plusieurs siècles, le 24 juin à deux heures de l’après-midi, l’évêque et l’ensemble de son chapitre, se rendent à la grande boucherie pour recevoir le « don d’un taureau enfermé dans une cage, entier de ses membres ».
En 1653, un jugement de l’Intendant de Guyenne, M. de Bezon, donne les droits sur la boucherie de la ville. Désormais, ce sont les jurats qui, au nom de la communauté, reçoivent l’hommage, gage de la soumission des bouchers et preuve de l’indépendance de Bazas. A partir de 1765, une grave crise agricole sévit en Bazadais. Les bouchers demandent alors aux jurats de les dispenser d’offrir l’animal. Le don en nature disparait pour faire place à une redevance en espèces (36 livres) qui s’éteint d’elle même avec la Révolution de 1789.
Rétabli à titre symbolique en 1969, l’hommage du Taureau est depuis 1990, le fondement de la fête de la Saint Jean.

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